Dans la cour encore ouverte de la basilique de la Nativité, à la découverte des mosaïques retrouvant leur ancienne splendeur et un aperçu de la nouvelle phase de restauration des colonnes.
A Bethléem, un nouveau « trésor » retourne à la lumière. A l’issue de l’opération délicate de la restauration du toit et du mur, tuile par tuile, patiemment pendant des mois, les mains habiles des restaurateurs de l’entreprise italienne Piacenti spa, rendent aux mosaïques de la basilique de la Nativité leur splendeur d’antan.
Une restauration vraiment importante. Des 2000 mètres carrés d’origine, il n’en reste aujourd’hui que 150. Une beauté qui laisse sans voix; d’une myriade de couleurs et d’un or étincelant, ces mosaïques brillent à nouveau de mille feux.
GIAMMARCO PIACENTI
Président et directeur de Piacenti spa
Les travaux de restauration qui ont lieu actuellement sont extraordinaires et pour nous très importants, parce que ces mosaïques n’avaient jamais été restaurées, aucun restaurateur ne les avait jamais touchées.
Les scènes qui restaient encore à restaurer étaient celles de l’incrédulité de saint Thomas, l’Ascension, la Transfiguration sur le côté et l’entrée du Christ à Jérusalem. Dans la nef, d’autre part, nous avons les restes d’un très grand cycle représentant les 24 anges qui étaient probablement au niveau des ouvertures. Puis dessous les conseils œcuméniques et les conseils provinciaux.
Encore dessous, nous avons encore la lignée du Christ selon l’Evangile de Matthieu.
« Je fais référence au fait que pendant les travaux de restauration à Bethléem, sur un mur de la nef, est venu à la lumière un septième ange en mosaïque qui, avec les six autres, forme une sorte de procession vers le lieu qui commémore le mystère de la naissance (…) ». C’est avec ces mots que le pape François s’est adressé aux participants de l’assemblée de la Rencontre des œuvres d’aide aux églises orientales, qui se sont penchés sur cette découverte merveilleuse.
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